Œuvre 1
Œuvre 2
Œuvre 3

Biographie

Vincent a grandi dans la campagne normande, cultivant dès son plus jeune âge son lien avec la nature, sa connaissance de la faune des plaines et des forêts.

Son habileté manuelle, son goût pour le dessin d’observation ont déterminé sa première orientation professionnelle, la taxidermie. Après différents stages en atelier, un certificat d’aptitude professionnelle à dix-huit ans, son Maître d’apprentissage, installé dans la région de Chartres, l’embauche comme salarié.

La suite de son parcours privilégie la création manuelle ; son attrait pour la mécanique l’oriente vers la rénovation et customisation d’objets, de bâtiments de véhicules anciens. Technicien dans l’âme, il devient habile au maniement des métaux (capacités de chaudronnier, soudeur-formeur-tôleur) et travaille aussi le bois la pierre et les résines.

Mais il n’a qu’un rêve : exercer son premier métier dans l’univers des Muséums et des collections d’histoire naturelle, explorer le mouvement sous tous les angles pour mettre en scène la vie animale. Suite à deux stages de sculpture et modelage animaliers, c’est parmi les équipes de taxidermistes et ostéologues du Muséum National d’Histoire Naturel de Paris qu’il se spécialise aux techniques de gestion, conservation et restauration des collections patrimoniales.

C’est là qu’il perfectionne sa connaissance des nouveaux matériaux, réactualise ses techniques de la taxidermie souple et rigide (grands, moyens, petits mammifères, oiseaux, reptiles, poissons, amphibiens). Il pratique la sculpture d’artefacts, le dessin naturaliste, apprend les diverses techniques de restauration, conservation. Il se spécialise dans la naturalisation, la restauration de grands spécimens.

Il met aux points et développe la présentation muséale de spécimens en fluides, alliant exigence esthétique et rigueur scientifique qui lui ouvre de nouveaux horizons professionnels à l’internationale.

Il participe à l’élaboration de la salle de la biodiversité au musée de Moroni capitales des grands Comores, ou il réalise la présentation en aquarium d’eau formolée de deux grandes femelles Cœlacanthes le poisson faucille, accompagnées de trois petits, ce qui constitue une première mondiale.

Il naturalise des scènes atypiques de félins en actes dynamiques de prédations pour le MNHN, fort du succès de cette exposition temporaire à Paris, il la convoie et l’installe dans différent Musée du monde.

Le MNHN lui commande la reconstitution d’un Dronte de l’ile Maurice, pour le présenter dans la galerie des espèces disparues, en collaboration avec un autre artiste Camille Renversade qui a créé une sculpture du dodo, il constitue une équipe de scientifiques et archivistes pour fournir la reconstitution organique d’un couple de dodos le plus réaliste possible aux vues des connaissance actuelles et historique.

Passionné par la sculpture, sur son temps libre libéré des contraintes muséales et scientifiques, il pratique la sculpture naturaliste en laissant libre cours à son imagination et son esprit créatif.